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war in Ukraine, in clear violation of Russian laws that carry penalties of up to fifteen years in prison. It is something we will continue to do, until which time – Putin GETS THE FUCK OUT OF UKRAINE.

We have two new features this issue: The Nelligan Questionnaire (unblushingly, tipping our hats to Mr. Proust) and the Émile Luminaries. Poet Cynthia Atkins (around here we refer to her as ‘America’s Poet’), answers the questionnaire, and Cordelia Stagno, actor/performer/director/author, is profiled in our Émile Luminaries section. In addition to these artists, we are fortunate to have stories, poems, essays, reviews, photography, and artwork by such talented and dedicated artists, as: Josip Novakovich, Corno, Diane G. Degry, Judith Borenin, Robert Sachs, Anna Oberg, Catrine Godin, Davelyn Hill, Christopher Watson, and Mirabel.

We hope you enjoy the issue. Happy reading and happy spring and if you are an American, please check your AR-15 at the door. Otherwise, this spring of our collective days will continue to be, the sound of devastation; the sound of hearts breaking. Death, echoing, still, in the halls of schools. RIP: Hallie Scruggs, Evelyn Dieckhaus, William Kinney, and the staff members of Covenant School, Nashville, TN.

C’est un peu comme un autre premier de l’an, le printemps. Un deuxième déclic qui nous fait croire en cette nouvelle seconde portée par la constance du temps, marquant un second début, effaçant le faux départ de janvier.  Parce que ça nous arrive de partir tout croche.

Avec ce printemps, nous oublions nos fins de non-recevoir, nos canevas encore blancs. Et peut-être que c’est le moment – un autre ?- de s’incliner davantage vers soi, un peu plus, un peu mieux, un plus loin. Une autre fois…

L’important n’est pas ce qu’on a fait de moi ; mais ce que je fais moi-même de ce qu’on a fait de moi, nous dit Jean-Paul Sartre. “Que ce ciel” de la poète et autrice québecoise Catrine Godin, renvoie à cette nécessité de risquer et d’ouvrir nos yeux à ce qui est.

Une lourde et belle lucidité.

 

Avec “Fléau d’Ignorance et d’Égarement” de l’auteure et poète française, Diane G. Degry, c’est le même thème qui revient, mais cette fois-ci : l’importance de l’interrogation. Qui sommes-nous ? Qui croyons-nous être ? Pourquoi ces choix que nous faisons nôtre ? Plus contemplatif, avec un rythme tout aussi fluide, “baie, quai 7” est un hymne au moment présent : doux, vrai -  à répéter.

 

Ce moment présent, nous le retrouvons dans chacune des œuvres de feu Johanne Corneau, alias Corno, artiste peintre Montréalaise, dont les œuvres sont présentées dans la section Art et Photograhie de notre édition. Vous y retrouvrez une fougue et une gestuelle à l’image de ses couleurs – une extase.

Et l’extase, le temps d’une vie.

Quelques fois.

Souvent?

C’est ce que je nous souhaite.

Bon printemps.

I

"Que reste-t-il de lui dans la tempête brève?"

Christian Fennell and Nathalie Guilbeault,
The Nelligan Review, April 1
, 2023

Rolling Stone
Paris Review
The Saturday Evening Post
Vanity Fair
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"Que reste-t-il de lui dans la tempête brève?"

n this spring issue: as we have with every issue since February 24, 2022, we feature a Russian artist (Misha Maker), using their art to protest the

“The main thing is to be moved, to love, to hope, to tremble, to live.” 

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- Auguste Rodin

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