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"Que reste-t-il de lui dans la tempête brève?"

ART

“It’s about how people are driven, how if they have no art, how if they have no tradition, how if they have no ritual, they are driven in one of two ways, either towards violence or towards insensibility - if they have no mediating rituals which manifest themselves in what I suppose we call art forms." 

- Sheila Watson

Vol. 2 / Issue 1

18, 1941). Un poète que l'écrivain et critique littéraire Edmund Wilson considéra comme le plus grand poète canadien ayant jamais vécu.  Né d'un père irlandais et d'une mère canadienne-française, Émile écriva en français, mais seulement, malheureusement, jusqu'à l'âge de 19 ans, lorsqu'il fut admis à l'asile de Saint-Benoît, présentant des signes de schizophrénie. Nelligan demeura à Saint-Benoît pendant 25 ans, après quoi il fut transféré à l'hôpital Saint-Jean-de-Dieu, où il décéda n'ayant plus jamais écrit. Nelligan, poète symboliste comparable à Charles-Pierre Baudelaire, Arthur Rimbaud,  aux écrivains de langue anglaise Lord Byron et Edgar Allan Poe, créa une sensibilité poétique qui lui devint propre, résonant ainsi avec le Canada français du moment - une empreinte qui demeure à ce jour. Avec notre revue littéraire nous lui rendons  hommage,  reconnaissons l'impact de son passage dans le monde  le nom de cette revue littéraire et culturelle, pour sa persévérance envers son art et envers lui-même. 

Dans ce numéro inaugural, vous trouverez ce même esprit de persévérance et de dévouement à l'art - c'est pourquoi nous sommes ici, pour aider à mettre en lumière ceux qui avancent, malgré leurs propres combats, les combats que nous partageons, combats qui, pour la plupart,  nous attendent, là, au sein du domaine de la création. Des récits qui parlent de qui nous sommes et de qui nous pouvons être. Ce que nous voulons devenir - être. Et donc, avec ce petit effort, dans ce petit coin du monde, The Nelligan Review tentera de  nous célébrer,  nous, artistes, et tou ceux et celles qui s'efforcent d'en 'être un.

C'est avec sourire que nous abordons la nouvelle l'année. Un immense sourire : nous publions le deuxième volume de la Revue Nelligan, le seul journal littéraire et artistique bilingue au Canada. 

 

Déjà un an.

 

Nous avons accueilli au cours des douze derniers mois le travail d'artistes anglophones et francophones, certains de niveau international et d'autres en émergence. Des images et des mots issus de talents multiples – inouïs – ont honoré nos pages. Je dois vous dire combien Christian et moi sommes touchés par ces artistes qui ont vu en notre projet quelque chose d'inspirant. Lancer un journal aujourd'hui n'est pas simple et d’avoir été rapidement reconnu… Voilà, vous aurez compris, nous vivons beaucoup de reconnaissance envers la communauté artistique.

 

Cette année s'annonce prometteuse puisque la quantité de soumissions semble augmenter de manière notable d'une parution à l'autre, et ce, dans les deux langues. Cela dit, à titre d'éditrice de la section francophone du journal, j'aimerais vous lire davantage en français. Critiques littéraires, nouvelles, poèmes : j'en veux davantage ! Passez le mot… ? 

 

Go. Je vous attends.

 

Au sein de la première édition de notre deuxième volume, en tête d'affiche, vous y trouverez la musicalité de la poète libanaise Nadine Ltaif, principalement, deux poèmes tirés de son recueil Rien de mon Errance - " La Ballade du mendiant " et “ Le rire du Pagliaccio " - un magnifique conte poétique ayant comme point de départ l’exil. Dans cet ouvrage littéraire, vous y lirez un dialogue entre un narrateur et les écrits trouvés d'un mendiant. C'est un très beau recueil. C'est d'ailleurs à Nadine que nous avons demandé de répondre au questionnaire TNQ. Merci Nadine d'avoir joué avec nous ! Enfin, au-delà des rubriques littéraires, magnifiques autant que prenantes, la section Art & Photo de cette édition est plutôt exceptionnelle. Allez-y, ça vaut le détour.

 

" Un art qui a de la vie ne reproduit pas le passé ; il le continue, " nous dit Auguste Rodin. C’est ce que je vous souhaite à tous et à toutes, de vous laisser porter vers l'art, de le reconnaître comme source d'évolution, un peu plus, d’y puiser une source de renouvellement - de continuer en regardant devant. Faites-vous ce cadeau, donnez-vous du temps, du temps pour lire et voir des choses qui sauront vous faire vibrer.

 

Bonne année, bonne continuation.

Christian Fennell, rédacteur en chef,
La revue Nelligan

Christian Fennell and Nathalie Guilbeault, The Nelligan Review
Rolling Stone
Paris Review
The Saturday Evening Post
Vanity Fair

more art = a greater tolerance

“The main thing is to be moved, to love, to hope, to tremble, to live.” 

- Auguste Rodin

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